Michel Ocelot, réalisateur d'animation français à qui l'on doit les magnifiques Kirikou et Azur & Asmar, est de retour cette année avec "Dragons et Princesses" une série de 10 contes de chacun 13 minutes, diffusés cet automne sur Canal+, et sortant en DVD/BluRay le 30 novembre. Il est également prévu pour Juillet 2011 une sortie cinéma de cette collection de contes, adaptés en projection stéréoscopique (3D), sous le nom Les Contes de la Nuit. L'expérience devrait être très intéressante, étant donné le style très plat de toutes ces silhouettes, dignes d'ombres chinoises.
Voici quelques images de Dragons et Princesses, dont une en haute résolution, riche en détails...
Pour mieux visualiser la richesse de cette nouvelle œuvre animée, mais aussi (re)découvrir le brillant CV graphique de monsieur Ocelot, je vous conseille la visite de son site officiel, muni d'une superbe galerie.
Voici aussi la bande annonce de la série de contes.
Et des infos sur Allociné à propos de la sortie cinéma.
Je souhaite un grand succès à cette nouvelle œuvre, et pas seulement auprès des enfants, puisqu'il y a là sagesse et émerveillement à recevoir à n'importe quel âge.
Concernant le futur, Michel Ocelot rêve de réaliser un film d'animation au cœur de Paris en 1900, mais pour le moment, il semble que le prochain projet soit une nouvelle histoire de Kirikou...
vendredi 26 novembre 2010
mercredi 10 novembre 2010
Les retraites, un trésor impensé
Pour ce billet, j'ai copié le titre d'un article de Bernard Friot dans Le Monde Diplomatique de septembre.
Bernard Friot, économiste et sociologue, a été l'invité de l'émission de Daniel Mermet Là-bas si j'y suis, sur France Inter, le 23 juin dernier, pour parler de la question des retraites.
L'émission est en écoute libre à cette adresse.
Friot nous aide à comprendre que les retraites ne sont pas un problème, comme on veut nous le faire croire, mais sont au contraire un outil social et économique très intéressant et bien plus sain financièrement qu'on ne le pense, qui devrait nous inspirer pour redonner vie au monde du travail. Ses explications sont très claires, et sa vision, rafraichissante et positive, loin des discours pessimistes ambiants.
Dans la continuité, je vous invite à regarder un petit show pédagogique par deux comédiens du "Pavé", expliquant la question des retraites en se basant sur Friot. C'est pas long et ça en dit long ! 1ère partie et 2e partie.
Je termine ce billet avec les dernières mots de Friot chez Mermet :
« Nous avons des tremplins énormes. Ces tremplins, il s'agit de les prolonger. C'est ça être révolutionnaire : c'est voir ce qu'il y a de subversif dans la réalité actuelle, non pas la chercher je ne sais trop où, dans un ailleurs qui n'existe pas. Ce n'est pas faire un pas de côté dans l'utopie (l'utopie est toujours en retard sur la réalité), c'est prolonger ce qu'il y a déjà, de neuf, de vivant, dans le réel. Sortir du discours misérabiliste, sortir du discours mortifère. Il faut sortir de cet incroyable défaitisme collectif, et pour cela, mettre en valeur ce qui est déjà expérimenté avec succès. »
Bernard Friot, économiste et sociologue, a été l'invité de l'émission de Daniel Mermet Là-bas si j'y suis, sur France Inter, le 23 juin dernier, pour parler de la question des retraites.
L'émission est en écoute libre à cette adresse.
Friot nous aide à comprendre que les retraites ne sont pas un problème, comme on veut nous le faire croire, mais sont au contraire un outil social et économique très intéressant et bien plus sain financièrement qu'on ne le pense, qui devrait nous inspirer pour redonner vie au monde du travail. Ses explications sont très claires, et sa vision, rafraichissante et positive, loin des discours pessimistes ambiants.
Dans la continuité, je vous invite à regarder un petit show pédagogique par deux comédiens du "Pavé", expliquant la question des retraites en se basant sur Friot. C'est pas long et ça en dit long ! 1ère partie et 2e partie.
Je termine ce billet avec les dernières mots de Friot chez Mermet :
« Nous avons des tremplins énormes. Ces tremplins, il s'agit de les prolonger. C'est ça être révolutionnaire : c'est voir ce qu'il y a de subversif dans la réalité actuelle, non pas la chercher je ne sais trop où, dans un ailleurs qui n'existe pas. Ce n'est pas faire un pas de côté dans l'utopie (l'utopie est toujours en retard sur la réalité), c'est prolonger ce qu'il y a déjà, de neuf, de vivant, dans le réel. Sortir du discours misérabiliste, sortir du discours mortifère. Il faut sortir de cet incroyable défaitisme collectif, et pour cela, mettre en valeur ce qui est déjà expérimenté avec succès. »
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