Un ami me disait récemment : « Il n'y a aucune honte à être au chômage, parce qu'on est disponible pour enfin réaliser des projets importants. C'est grâce au chômage que nombre de mes amis ont pu faire les meilleures choses. Ils avaient du temps et l'esprit libre. »
Je suis au chômage actuellement.
Je suis loin d'être le seul de mon entourage à être ainsi sans emploi, et je constate effectivement la valeur de ce temps qui nous est donné et à quel point il peut nous être utile, à tous (à condition de bien s'en servir, bien sûr.)
Je ne suis pas en train de dire que tout le monde doit cesser de travailler ! Le travail est un des piliers de la société humaine. Et je ne compte pas rester longtemps sans emploi.
Mais regardons un peu la situation actuelle :
Le monde est secoué depuis des mois (et pour combien de temps encore...) par une énorme crise financière et économique. Le pouvoir de l'argent est en question, des banques et des entreprises s'effondrent, des dettes colossales se creusent, des emplois disparaissent en masse, et en même temps, des centaines de milliards sont sortis pour panser les hémorragies bancaires. Il n'y a pas un jour sans une nouvelle secousse du système économique.
C'est simple : le système doit être fondamentalement repensé, car il n'est plus viable.
Et alors que cette crise gonfle démesurément, combien d'entre nous sont encore la tête dans le guidon du travail ? Combien s'appliquent à concrétiser l'adage de notre président : « Travailler plus pour gagner plus » ?
L'augmentation du pouvoir d'achat ne peut pas être un projet de société. Et pourtant, c'est tout ce que la politique en place nous propose (à droite comme à gauche). L'obsession de la croissance, encore et encore. Alors qu'est-ce qu'on fait ? On obéit ? On se résigne ?
Dans un monde en crise, continuer toutes les activités comme avant, comme si de rien n'était, c'est comme rester dans une maison en train de brûler.
Pour revenir sur le chômage, je veux simplement dire que le discours qui consiste à voir les sans-emploi comme des poids pour la société, est complètement « à côté de la plaque » des problèmes actuels.
Je pense que la société a profondément besoin de respirations et ne doit pas craindre que les citoyens puissent passer par des périodes apparemment « vides », mais en fait très saines, pour donner un minimum de recul vis-à-vis de la marche générale. Et je le répète, ces temps libres permettent souvent de faire ce que l'on a jamais eu le temps de faire. Et ça, c'est d'intérêt public.
Vouloir favoriser le travail le dimanche va dans le sens d'une omniprésence du travail, d'une perte de respiration sociale, et ça ne risque pas de faire retomber le stress ambiant, déjà augmenté par la crise.
Avoir du temps, c'est pouvoir se consacrer à des projets personnels, mais cela permet aussi à des associations ou des œuvres bénévoles d'exister. Et dans quel état serait la France sans ses associations et toutes ses actions à but non lucratif ? Est-ce qu'une augmentation du pouvoir d'achat peut remplacer tout cela ?
Alors, avec la crise économique qui vient de s'ajouter à la crise écologique, l'année 2009 ne peut pas commencer comme les autres.
Je crois que la crise est une invitation à réinventer le travail et notre rapport à l'argent. Que l'argent cesse d'avoir tant d'importance dans nos vies et que l'on travaille enfin en coopération pour les valeurs premières que sont le bien commun, la santé et l'environnement.
Je souhaite qu'en 2009 nous posions les premières pierres d'un vrai projet de société. Quelque chose comme :
Travailler mieux pour vivre plus.
Quelques liens utiles sur l'économie sociale et solidaire :
-les entreprises coopératives
-les Systèmes d'Echange Locaux (SEL)
-la monnaie SOL, système d'échanges complémentaires
-les logiciels libres
-les AMAP
mercredi 31 décembre 2008
jeudi 18 décembre 2008
Fond d'écran Madagascar
mardi 16 décembre 2008
Discours d'Evo Morales à l'ONU
Le 24 septembre 2007, le président bolivien Evo Morales a prononcé un discours exemplaire devant l'ONU (à lire ici en français), demandant en substance, la décroissance des pays riches, seul moyen d'éviter une catastrophe écologique globale.
Pour ceux qui n'ont pas encore entendu parler d'Evo Morales, sachez que c'est le premier président d'origine autochtone en Bolivie, et qu'il mène un impressionnant travail de fond pour en finir avec la domination du capitalisme sur le peuple bolivien. Il a notamment nationalisé les ressources naturelles, coupant l'herbe sous les pieds des multinationales minières, et affichant sa détermination d'homme libre. Et le combat actuel que mène son gouvernement est d'arriver à faire passer une nouvelle constitution, respectueuse des racines du pays, et forcément rejetée par la droite locale, héritière du colonialisme qui bloque le développement humain de la Bolivie depuis des siècles.
Souhaitons courage à Evo Morales et au peuple bolivien pour mener à bien cette brillante révolution démocratique.
Et comme il disent dans la Décroissance à propos de ce grand président :
"On en voudrait bien un comme ça."
Pour ceux qui n'ont pas encore entendu parler d'Evo Morales, sachez que c'est le premier président d'origine autochtone en Bolivie, et qu'il mène un impressionnant travail de fond pour en finir avec la domination du capitalisme sur le peuple bolivien. Il a notamment nationalisé les ressources naturelles, coupant l'herbe sous les pieds des multinationales minières, et affichant sa détermination d'homme libre. Et le combat actuel que mène son gouvernement est d'arriver à faire passer une nouvelle constitution, respectueuse des racines du pays, et forcément rejetée par la droite locale, héritière du colonialisme qui bloque le développement humain de la Bolivie depuis des siècles.
Souhaitons courage à Evo Morales et au peuple bolivien pour mener à bien cette brillante révolution démocratique.
Et comme il disent dans la Décroissance à propos de ce grand président :
"On en voudrait bien un comme ça."
lundi 8 décembre 2008
une grande chanteuse
Bientôt Noël...
Le froid nous pousse à nous réfugier dans nos foyers. Idéalement, au coin d'un feu, près d'une bougie ou de quelque source de chaleur pour nos mains frissonnantes.
Pour se réchauffer, on peut aussi écouter la très belle musique d'influence celtique et moyen-orientale de Loreena McKennitt, admirable chanteuse d'origine canadienne.
Pour moi, elle est la plus belle voix de la musique celtique. Et les mélanges qu'elle fait entre les styles et les instruments européens, nord-américains et arabes, sont un pur délice.
Je conseille les albums The Visit, The Book Of Secrets et An Ancient Muse.
Je vous laisse visiter son site web où l'on peut écouter des extraits.
Le froid nous pousse à nous réfugier dans nos foyers. Idéalement, au coin d'un feu, près d'une bougie ou de quelque source de chaleur pour nos mains frissonnantes.
Pour se réchauffer, on peut aussi écouter la très belle musique d'influence celtique et moyen-orientale de Loreena McKennitt, admirable chanteuse d'origine canadienne.
Pour moi, elle est la plus belle voix de la musique celtique. Et les mélanges qu'elle fait entre les styles et les instruments européens, nord-américains et arabes, sont un pur délice.
Je conseille les albums The Visit, The Book Of Secrets et An Ancient Muse.
Je vous laisse visiter son site web où l'on peut écouter des extraits.
Inscription à :
Articles (Atom)