vendredi 29 juillet 2011

L'avenir du monde de l'entreprise

Sur ce blog, je n'ai pas pour habitude de parler business et management ! Il faut dire que ces 2 mots riment plus souvent avec capitalisme et formatage mental qu'avec écologie et épanouissement humain.
Et pourtant, il existe des entreprises qui parviennent à élever l'intelligence collective, éveiller et stimuler le potentiel de chaque membre de l'équipe et donner du sens à la production tout en étant viables. Les défis sociaux, économiques environnementaux d'aujourd'hui obligent le monde du travail à se réinventer, et nous avons besoin de tels modèles pour nous inspirer. Alors voici 3 livres sur l'entrepreneuriat du futur.
Let My People Go Surfing (Yvon Chouinard)
Le fondateur et gérant de Patagonia raconte l'aventure de son entreprise, où la liberté de temps libre est considérée comme stimulante pour l'employé et pour la boîte, tant que les missions sont accomplies. D'où le titre du livre, sur la liberté d'aller surfer aux heures de boulot s'il y a de bonnes vagues ! (voir aussi une conférence de cet homme qui n'a jamais souhaité être businessman)
Einstein's Business : Engaging Soul Imagination And Excellence In The Workplace
Ouvrage collectif où entrepreneurs, penseurs et spécialistes de l'épanouissement humain exposent l'avenir du travail en s'inspirant de l'esprit hyper créatif, stimulant et ingénieux d'Albert Einstein. Ouvrage majeur pour dépoussiérer le monde du travail une bonne fois pour toute.
The Blue Economy (Gunter Pauli)
Exposé des innovations industrielles et managériales imaginées par la fondation ZERI dédiée à l'harmonisation du projet d'entreprise, des ressources locales et de l'équilibre humain, dans une approche éco-systémique où tout déchet est une ressource à valoriser.
A bon entrepreneur salut !

dimanche 17 juillet 2011

Au coeur de Strasbourg

Je me suis récemment rendu pour la première fois à Strasbourg. C'est fascinant comme l'on peut découvrir et connaître un lieu à distance à travers paroles, textes et images, et s'y sentir alors si familier lorsque finalement on se retrouve sur place. La capitale alsacienne m'a clairement fait cet onirique effet. Trois jours de rêve réalisé, de découverte progressive de la cité et de sa féerique architecture. Lors de ma visite, j'ai tenté de transcrire en photo l'essence de cette majestueuse cité. Vous pouvez en voir plus en suivant ce lien.
Artisans de l'Histoire, merci d'avoir accompli ces prodiges de pierre, de verre et de bois ! Vous avez atteint l'éternité à travers vos œuvres et n'avez jamais cessé d'émouvoir les passants...
















samedi 16 juillet 2011

Des documentaires pour savoir et comprendre - 04

Voici une nouvelle sélection de documentaires qui me semblent mériter de l'attention. Toujours quelques sujets sombres, mais cette fois-ci, une majorité de positifs, sur l'éducation, la souveraineté alimentaire et la résilience. Certains comme The Big Fix et Vivre sans argent sont tout frais de cette année, et devraient pouvoir se voir au cinéma.
Cliquez ici pour afficher toutes mes sélections de documentaires à la fois.

-The Power of Community – How Cuba Survived Peak Oil (2006) - Comment l'île de Cuba s'est organisée pour vivre sans pétrole.
-Vivre sans argent (2011) - Depuis 15 ans, Heidemarie Schwermer vit sans argent, et ça se passe très bien !
-Semences d’autonomie (2009) - L'agroécologie pour la souveraineté alimentaire à Tacharane (Mali) grâce aux enseignements de Pierre Rabhi et son association Terre et Humanisme.
-The Garden (2008) - Bataille citoyenne pour sauver un jardin communautaire au cœur de Los Angeles.
-Satoyama - Japan's Secret Watergarden (2004) - L'art japonais du Satoyama : paysage habité et cultivé en harmonie avec les éléments naturels.
-Scared Sacred (2004) - L'incroyable capacité de résilience dans les lieux les plus meurtris.
-Plus jamais peur (2011) - Rencontre du peuple Tunisien à l'heure de la révolution.
-Crude (2009) - Résistance en Equateur contre le géant pétrolier et super pollueur Texaco.
-The Yes Men Fix The World (2009) - Documentaire sur les Yes Men, 2 activistes secouant le monde du gros business par des actions surprises étalant la vérité là où règne le mensonge et le silence.
-The Agronomist (2003) - La vie de Jean-Dominique, célèbre journaliste haïtien engagé jusqu’à la mort pour la justice, la démocratie et la liberté d'expression.
-Cocalero (2007) - Le parcours paysan et militant d'Evo Morales, président de la Bolivie.
-L'école de la liberté (2003) - L'expérience d'un mode d'éducation en harmonie avec la vie rurale de l'Andhra Pradesh en Inde.
-A Force More Powerful (1999) - Panorama historique de la stratégie de la non-violence à travers le monde.
-The Big Fix (2011) - Enquête sur les réels causes et conséquences de la marée noire de la plate forme BP dans le Golfe du Mexique en 2010.
-Whaledreamers (2006) - Rencontre d'une tribu aborigène liée spirituellement aux baleines.
-I Know What I Saw (2007) - Enquête sérieuse et récente sur la réalité des observations d'OVNI.

mercredi 13 juillet 2011

Avatar, James Cameron, 2009

Au milieu de mes derniers messages très politiques et polémiques, petit détour rafraîchissant dans le monde du cinéma. J'ai l'habitude sur ce blog de rendre hommage à l'imagerie du 7e art, et ça fait un moment que j'avais envie de faire un post sur Avatar.
Voilà un film que l'on peut rapidement juger de "commercial". Pas de doute, c'est un "blockbuster" bien spectaculaire, au scénario simpliste et aux personnages stéréotypés. Sauf que derrière les clichés, le grand spectacle et les omniprésents effets spéciaux, il y a dans ce film un voyage dépaysant, symbolique et quasi initiatique, par lequel le réalisateur James Cameron nous fait découvrir la résistance du peuple d'une planète contre les colons humains. Ce schéma (colons contre autochtones) ô combien calqué sur la vraie histoire humaine, Cameron, dingue de science-fiction depuis l'enfance, a voulu l'explorer sous une forme la plus exotique possible, loin dans le futur et dans l'espace, nous décollant de la terre pour ensuite mieux nous y reconnecter.
On peut reprocher à Avatar son grand paradoxe : un budget colossal et une débauche de haute technologie au service d'une histoire rendant hommage aux peuples dépouillés matériellement et proches de la nature. Pour moi, Avatar est une sorte de pont tendu entre la société de consommation et la conscience écologiste (aussi naïve et incohérente que puisse être cette intention). Par sa forme "grand spectacle", Avatar attire des foules qui viennent se divertir, et par son fond, il insuffle à ces mêmes foules une prise de conscience subversive multiple : l'interdépendance des êtres dans l'écosystème, notre lien spirituel avec l'animal et le végétal, l'épanouissement du corps et de l'esprit, et surtout la nécessité d'une rébellion collective contre le système capitaliste et guerrier menaçant l'avenir de la vie sur la planète.
Alors si Avatar aura réussi à introduire à l'écologie et à l'altermondialisme ne serait-ce qu'un centième de ses centaines de millions de spectateurs, ce sera plutôt pas mal pour un film de science-fiction...

Et visuellement, on voyage :