Ce samedi 15 octobre a eu lieu dans le monde entier un mouvement citoyen sans précédent. Des centaines de milliers de gens - peut-être quelques millions - dans le monde étaient dans la rue pour exprimer l'indignation des peuples face à la folie du système politico-économico-financier.
Au printemps, los Indignados d'Espagne étaient déjà des dizaines de milliers dans leurs villes à exprimer leur ras-le-bol de la corruption et de l'injustice du système. Puis la Grèce, prise à la gorge par sa crise de la dette et les premières mesures d'austérité, a vu des rassemblements gigantesques dans Athènes. Du jamais vu. On a assisté à des rassemblements d'indignés un peu partout en Europe. En France, le mouvement bien que limité en nombre, a réussi à se faire connaître, créer un début de débat et un réel mouvement de réflexion citoyenne dans des dizaines de villes. Pendant l'été à travers le monde, les manifestations sont devenues tout simplement innombrables : au Chili pour une éducation accessible à tous, au Japon pour la fin du nucléaire, en Chine pour la liberté d'expression, au Mexique pour la fin du cercle vicieux de la violence, etc...
Nous voilà en Automne, et à un nouveau palier de puissance de la protestation, car Wall Street, le symbole suprême du grand capitalisme est désormais la cible d'une action populaire grandissante à New York, qui a commencé le 17 septembre et n'a pas l'air prête de s'arrêter ! Comme en Espagne au début de l'année, des milliers de gens sont rassemblés chaque jour sur une place et dans les rues, et des centaines d'entre eux campent carrément, à deux pas de Wall Street. Ce mouvement nommé Occupy Wall Street a déjà reçu de nombreux soutiens de célébrités (Michael Moore, Naomi Klein, Noam Chomsky, Salman Rushdie, Joseph Stiglitz, Al Gore, Julian Assange de Wikileaks, le philosophe Slavoj Žižek et les acteurs Tim Robbins et Susan Sarandon).
Je vous conseille le visionnage de 3 VIDEOS qui donnent une bonne idée de l'ampleur et de la beauté de ce qu'il se passe là-bas à Manhattan :
Right Here All Over
Consensus (Direct Democracy)
We The People Have Found Our Voice
De nombreuses autres villes des Etats-Unis sont elles aussi occupées. Le mot "Occupy" est devenu en un mois le mot-clé partout aux USA et dans le monde : Occupy London, Occupy Sydney, Occupy France...
A New York, les manifestants/campeurs ont créé un journal du mouvement : "The Occupied Wall Street Journal"
Maintenant que la mobilisation est clairement mondiale et touche même l'empire américain en son sein, il est frappant de constater le silence des médias. Les médias, surtout les plus gros, ne font pas leur travail d'information. De la grande journée du 15 octobre, soit ils n'ont rien dit, soit ils insistaient sur le fait qu'à Rome il y a eu des violences.
Sur le comportement des médias face à l'événement du 15 octobre, voici le lien vers un excellent petit article écrit sur ActuaLutte par un indigné grenoblois : Comment les médias ont minimisé une mobilisation jamais vue dans toute l’histoire de l’humanité.
Je suis personnellement indigné et très inquiet de ce pouvoir qu'ont les médias d'informer ou non la population. Ils ne sont pas disposés à nous fournir des informations qui puissent nous amener à remettre en question le système en l'état ou développer une conscience de liberté citoyenne. S'ils veulent nous gaver le cerveau non-stop pendant 2 mois avec l'affaire DSK, avec les primaires socialistes ou avec l'actualité sportive, ils le peuvent, et le font jusqu'à l'absurdité la plus totale, libres d'abuser de leur pouvoir d’Audimat. Il suffit d'écouter France Inter au fil d'une semaine pour s'en apercevoir. A ce stade là, ce n'est plus de l'information, c'est de la désinformation, car c'est occulter des pans entiers de l'actualité du monde, et c'est aussi grossir considérablement l'importance de sujets qui n'en ont pas vraiment. L'affaire DSK est un exemple frappant de l'acharnement des médias sur un sujet qui cache tous les autres.
Le silence, l'info choc ou le gavage, voilà comment les grands médias fonctionnent.
Les grands compagnies de média (presse, radio, TV) appartiennent aux mêmes personnes qui veulent garder le pouvoir politique et économique. Ces gens n'ont aucun intérêt à ce que le peuple prenne conscience et se soulève, donc moins ils informent le peuple, ou plus mal ils l'informent, plus ils s'assurent de sa docilité.
Ainsi va le monde, mais plus pour longtemps.
Cette révolution des peuples qui est en marche en silence et dans la non-violence va continuer à grandir et inonder Internet et le bouche à oreille, tous ces territoires de l'information où les grands médias n'ont pas prise.
Il est remarquable que nous soyons à l'ère de Wikileaks. L'information ignorée, cachée ou désinformée, c'est aujourd'hui le nerf de la guerre, plus encore que l'argent. Ceux qui détiennent l'information ont le pouvoir de former l'opinion de la population, le pouvoir de nous faire pencher dans un sens ou dans l'autre, de nous faire accepter l'utilité d'une guerre (Irak, Afghanistan, Libye, bientôt Iran ?...) ou nous saturer le cerveau avec un flot ininterrompu de scoops et de speechs répétés en boucle.
Finissons-en avec ces bêtises. Réveillons tous notre pouvoir individuel, notre courage d'individus libres et prenons notre destin en main ! Le système est obsolète, il a besoin de nous pour changer. Les 1% qui ont le pouvoir ne sont pas ceux qui changeront le système. C'est à nous les 99% que revient ce rôle d'évolution du monde. C'est pour cela que les indignés sont dans la rue, c'est pour cela qu'un campement s'est installé dans New York. C'est l'heure de changer le système, et nous sommes tous invités à participer.
Vous qui me lisez, parlez-en autour de vous, diffusez dans vos e-mails, sur Facebook, sur Twitter... Ne laissons pas les médias nous ramollir le cerveau ! Inondons le web de ce souffle populaire dont le monde a tant besoin !
SOYONS LES DIFFUSEURS DE L'INFORMATION !
Au printemps, los Indignados d'Espagne étaient déjà des dizaines de milliers dans leurs villes à exprimer leur ras-le-bol de la corruption et de l'injustice du système. Puis la Grèce, prise à la gorge par sa crise de la dette et les premières mesures d'austérité, a vu des rassemblements gigantesques dans Athènes. Du jamais vu. On a assisté à des rassemblements d'indignés un peu partout en Europe. En France, le mouvement bien que limité en nombre, a réussi à se faire connaître, créer un début de débat et un réel mouvement de réflexion citoyenne dans des dizaines de villes. Pendant l'été à travers le monde, les manifestations sont devenues tout simplement innombrables : au Chili pour une éducation accessible à tous, au Japon pour la fin du nucléaire, en Chine pour la liberté d'expression, au Mexique pour la fin du cercle vicieux de la violence, etc...
Nous voilà en Automne, et à un nouveau palier de puissance de la protestation, car Wall Street, le symbole suprême du grand capitalisme est désormais la cible d'une action populaire grandissante à New York, qui a commencé le 17 septembre et n'a pas l'air prête de s'arrêter ! Comme en Espagne au début de l'année, des milliers de gens sont rassemblés chaque jour sur une place et dans les rues, et des centaines d'entre eux campent carrément, à deux pas de Wall Street. Ce mouvement nommé Occupy Wall Street a déjà reçu de nombreux soutiens de célébrités (Michael Moore, Naomi Klein, Noam Chomsky, Salman Rushdie, Joseph Stiglitz, Al Gore, Julian Assange de Wikileaks, le philosophe Slavoj Žižek et les acteurs Tim Robbins et Susan Sarandon).
Je vous conseille le visionnage de 3 VIDEOS qui donnent une bonne idée de l'ampleur et de la beauté de ce qu'il se passe là-bas à Manhattan :
Right Here All Over
Consensus (Direct Democracy)
We The People Have Found Our Voice
De nombreuses autres villes des Etats-Unis sont elles aussi occupées. Le mot "Occupy" est devenu en un mois le mot-clé partout aux USA et dans le monde : Occupy London, Occupy Sydney, Occupy France...
A New York, les manifestants/campeurs ont créé un journal du mouvement : "The Occupied Wall Street Journal"
Maintenant que la mobilisation est clairement mondiale et touche même l'empire américain en son sein, il est frappant de constater le silence des médias. Les médias, surtout les plus gros, ne font pas leur travail d'information. De la grande journée du 15 octobre, soit ils n'ont rien dit, soit ils insistaient sur le fait qu'à Rome il y a eu des violences.
Sur le comportement des médias face à l'événement du 15 octobre, voici le lien vers un excellent petit article écrit sur ActuaLutte par un indigné grenoblois : Comment les médias ont minimisé une mobilisation jamais vue dans toute l’histoire de l’humanité.
Je suis personnellement indigné et très inquiet de ce pouvoir qu'ont les médias d'informer ou non la population. Ils ne sont pas disposés à nous fournir des informations qui puissent nous amener à remettre en question le système en l'état ou développer une conscience de liberté citoyenne. S'ils veulent nous gaver le cerveau non-stop pendant 2 mois avec l'affaire DSK, avec les primaires socialistes ou avec l'actualité sportive, ils le peuvent, et le font jusqu'à l'absurdité la plus totale, libres d'abuser de leur pouvoir d’Audimat. Il suffit d'écouter France Inter au fil d'une semaine pour s'en apercevoir. A ce stade là, ce n'est plus de l'information, c'est de la désinformation, car c'est occulter des pans entiers de l'actualité du monde, et c'est aussi grossir considérablement l'importance de sujets qui n'en ont pas vraiment. L'affaire DSK est un exemple frappant de l'acharnement des médias sur un sujet qui cache tous les autres.
Le silence, l'info choc ou le gavage, voilà comment les grands médias fonctionnent.
Les grands compagnies de média (presse, radio, TV) appartiennent aux mêmes personnes qui veulent garder le pouvoir politique et économique. Ces gens n'ont aucun intérêt à ce que le peuple prenne conscience et se soulève, donc moins ils informent le peuple, ou plus mal ils l'informent, plus ils s'assurent de sa docilité.
Ainsi va le monde, mais plus pour longtemps.
Cette révolution des peuples qui est en marche en silence et dans la non-violence va continuer à grandir et inonder Internet et le bouche à oreille, tous ces territoires de l'information où les grands médias n'ont pas prise.
Il est remarquable que nous soyons à l'ère de Wikileaks. L'information ignorée, cachée ou désinformée, c'est aujourd'hui le nerf de la guerre, plus encore que l'argent. Ceux qui détiennent l'information ont le pouvoir de former l'opinion de la population, le pouvoir de nous faire pencher dans un sens ou dans l'autre, de nous faire accepter l'utilité d'une guerre (Irak, Afghanistan, Libye, bientôt Iran ?...) ou nous saturer le cerveau avec un flot ininterrompu de scoops et de speechs répétés en boucle.
Finissons-en avec ces bêtises. Réveillons tous notre pouvoir individuel, notre courage d'individus libres et prenons notre destin en main ! Le système est obsolète, il a besoin de nous pour changer. Les 1% qui ont le pouvoir ne sont pas ceux qui changeront le système. C'est à nous les 99% que revient ce rôle d'évolution du monde. C'est pour cela que les indignés sont dans la rue, c'est pour cela qu'un campement s'est installé dans New York. C'est l'heure de changer le système, et nous sommes tous invités à participer.
Vous qui me lisez, parlez-en autour de vous, diffusez dans vos e-mails, sur Facebook, sur Twitter... Ne laissons pas les médias nous ramollir le cerveau ! Inondons le web de ce souffle populaire dont le monde a tant besoin !
SOYONS LES DIFFUSEURS DE L'INFORMATION !
3 commentaires:
En tout cas, c'était bien vide à St Lazare!
Nice !
Bon article. À écouter mi éveillé France Info chaque matin, et me rappelant du reste des media classiques, je ne peux qu'être entièrement d'accord avec ta description : SILENCE, INFO CHOC ou GAVAGE.
Une affaire scientifique a donné lieu à une info choc : les neutrinos qui vont plus vite que la vitesse de la lumière. Info choc : cela veut dire que, hélas, l'affaire ne sera pas suivie... alors qu'elle le mérite.
Puisque j'en connais un peu plus que la plupart des gens sur le sujet, je vais user de ce pouvoir d'informer les autres dans le bon sens.
On prétend qu'il est impossible de dépasser la vitesse de la lumière. Cette vitesse de la lumière, pour faire court, on l'appelle "c". C'est le même "c" que dans la formule E=mc²...
La théorie de la relativité dit que si on veut amener un corps avec une masse vers une vitesse de plus en plus haute, plus on s'approche de c par en dessous, plus il faut d'énergie. À la limite, on constate que pour amener la particule à c, il faudrait lui donner une énergie infinie. Or, les expériences portent à penser qu'aucune variation d'énergie n'est infinie.
Impossible d'atteindre et de dépasser progressivement la vitesse de la lumière, donc... Oui, mais si les neutrinos sont créés avec une vitesse DÉJÀ supérieure à c, le problème de la variation infinie d'énergie ne se pose pas.
Si ces neutrinos allaient vraiment plus vite que c, faudrait comprendre quelles sont les spécificités des particules qui vont plus vite que c. Ce serait une tout nouveau champ de recherche qui s'ouvrirait.
Si les expérimentateurs se sont gourés... l'affaire risque d'être moins intéressante.
Ces gens là ont quand même passé 3 mois à tout vérifier, ils ont réussi à publier un article là-dessus dans la prestigieuse revue Nature. Comme disait mon prof d'études nucléaires : s'ils se sont gourés, c'est un peu la honte. Sinon, c'est vraiment la grosse claque.
En espérant vous avoir éclairés...
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