De la route et des découvertes, après 3 jours à Medellin et le début de mon séjour dans l'Eje Cafetero, avec Manizales.
Medellin est une expérience urbaine bien différente de Bogota. La ville, massivement faite de briques, grimpe partout sur les montagnes. Côté transport, on retrouve les mêmes bus polluants et pressés, mais, bel atout, il y a un métro aérien, très pratique et efficace. Son réseau couvre largement la métropole, jusque dans ses hauteurs (en mode Metro Cable). Aussi, passer à Medellin était l'occasion d'aller voir l'Orquideorrama du jardin botanique, grande architecture en canopée abritant autant des massifs d'orchidées que des rassemblements humains (en photo : une séance de relaxation). Le jardin est sublime, et donne une bonne idée de la richesse végétale locale. Medellin est connue pour être mieux gérée et plus agréable à vivre que Bogota. Mais cela n'empêche pas de retrouver un peu partout les signes de la misère : dormir dans la rue, fouiller les poubelles ou faire le vendeur ambulant pour une bouchée de pain, c'est le lot de tant de gens... à Bogota comme à Medellin.
Et idem à Manizales, où je suis actuellement, même si la ville est plus petite et paraît moins touchée. Manizales (2000m) est la ville du nord de la zone caféière, réputée pour la qualité de ses universités, notamment la Nacional. Située en pleine montagne, de nombreuses rues sont en pente forte, ce qui donne l'occasion aux bus de cracher encore plus fort leur fumée noire. Et à propos, un Metro Cable du même type qu'à Medellin vient tout juste d'être inauguré et est l'attraction du moment. En outre, en plein centre-ville trône une imposante cathédrale gothique qui donne au décor un air très européen. Mais il suffit de passer devant un bar diffusant de la salsa à fond pour se rappeler que l'on est bien au coeur de la Colombie !
Enfin, hier, je suis allé voir en détail le Pavillon de la Guadua, chef d'œuvre de Simon Velez et son charpentier Marcelo Villegas. Cet ouvrage est une commande de la fondation ZERI à l'occasion de l'Expo Universelle 2000 d'Hanovre. L'idée était de démontrer les performances architecturales du bambou. C'est réussi : la conception structurelle est prodigieuse et l'ouvrage vieillit fort bien. J'ajoute une photo donnant l'échelle de format de la Guadua, tout à fait sympathique pour monter des structures ! On est loin de mon bambou de Grenoble !
Bon, je reste à Manizales quelques jours, avant de continuer vers le sud pour Pereira, Armenia, puis Cali, avec pleins de contacts à rencontrer au sujet de la Guadua.
A la prochaine !
1 commentaire:
Woua, je me serai fait plaisir dans les bars salsa!...d'autant plus que j'ai commencé par apprendre la salsa colombienne!
Sinon, la structure en bambou est magnifique,tu dois être trop content de pouvoir observer tout ça!
Partout la même frénésie, le monde tourne à fond les manettes (jusqu'à sa probable implosion!, partout la misère, matérielle ou spirituelle!Rien de bien nouveau sous le soleil...
Bonne continuation à d'aventure et hasta la proxima semana!
PS:Au fait je vais apprendre l'espagnol (enfin!) car il y a une assistante d'espagnole à l'école et elle va proposer des cours. Coool!
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